Côte des légendes – côte des Abers
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La côte des légendes
Baignée par la mer Celtique, la Côte des légendes se situe au nord ouest du Finistère entre la Ceinture dorée et la Côte d’Iroise. Elle s’étend de Brignogan-Plage à Plougonvelin.
Elle commence au Pays Pagan qui s’étend de la baie de Goulven jusqu’à l’embouchure de l’Aber Wrac’h et continue la Côte des Abers vers la Pointe Saint-Mathieu au dessous du Conquet.
Le Pays Pagan
Le long du pays Pagan s’étale surement l’une des plus belles côtes du Finistère. Pourtant ici il n’y a point de hautes falaises découpées sur fond de mer bouillonnante mais plutôt des landes vertes douces et accueillantes qui s’en vont épouser les vastes étendues sablonneuses d’une grève blanche. Puis de toutes part des blocs de granit parsèment le littoral et pour peu qu’un rayon de soleil illumine la grève et c’est toute une région qui vit et palpite s’offrant à l’imaginaire du voyageur charmé.
Autrefois bien moins bien lotis que leur voisins de la Ceinture Dorée qui bénéficiaient de terres fertiles et des bienfaits du Gulf Stream, les Paganiz devaient s’escrimer sur une terre ingrate et une côte tapie d’écueils pour vivre chichement. Aujourd’hui toute cette partie entre le haut et le bas Léon enchante le voyageur qui vient se perdre sur ces landes devenues charmeuses.
Côte des Abers
Vient ensuite la Côte des Abers (ailleurs cela s’appellent des rias), de longues remontées de la mer qui se prolongent loin dans les terres qu’elle laisse quasiment à sec quand elle se retire.
L’union de l’eau salée et de l’eau douce, le mariage de l’Argoat et de l’Armor.
Les trois grands Abers
- L’Aber Wrac’h 34 kilomètres
- L’Aber Benoit 31 kilomètres
- L’Aber ildut 24 kilomètres
Pour le randonneur un long et agréable voyage de part et autre de la baie qui vit au gré des marées et s’étire partout où la terre plus meuble a laissé les mers d’antan se frayer un passage mordant et usant la côte.
Face aux iles de Moléne et d’Ouessant la côte se prolonge jusqu’ la Pointe Saint-Mathieu en passant par la Pointe de Corsen, frontière théorique entre la Manche et l’Atlantique en raison de sa position la plus avancée à l’ouest de la France continentale.
C’est l’endroit qui a plus forte concentration de phares des côtes françaises. Phares sentinelles érigés sur la côte ou en pleine mer, dont les noms mythiques évoquent tempêtes dantesques, solitude des gardiens, dévouement et services rendus aux navigateurs.