Plouarzel – Le Conquet
Étape 42 (30 mai)
Où je revois Guilaine en revenant du Conquet.
Petite avancée pour rejoindre Le Conquet.
Le parcours est jalonné de vestiges militaires en béton coulé par milliers de tonnes.
Le relief commence à prendre des formes, les ondulations du terrain nécessitent quelques volées d’escaliers qui descendent et leurs petites sœurs d’en face qui remontent. En prenant de la hauteur on voit mieux les dégradés de bleus, de verts sur la mer qui écume contre les roches noires.
A mi-chemin j’arrive à la pointe de Corsen le point le plus à l’ouest de la France continentale, le ciel est clair, Ouessant et Molène se donnent en spectacle. Je suis un peu triste de ne pas pouvoir aller sur Ouessant, j’ai rendez-vous avec la team assistance après demain, il est urgent que je récupère de nouvelles baskets, les miennes sont cuites.
Au bas des falaises les plages dorées sont désertes, petites criques abritées invitant à un prélassement monoï et doigts de pieds en éventail.
Arrivé au camping Les Blancs Sablons je monte fissa ma guitoune et en empruntant la passerelle je me rends au Conquet pour y faire quelques emplettes. Nous y sommes si souvent allés pour garer notre voiture avant d’embarquer pour Ouessant ou Molène. Je me rappelle où sont le Spar, les boulangeries et même le Crédit Mutuel.
Je flâne un peu dans les rues de cette belle cité toute en pierre et aux belles maisons en savourant quelques fruits juteux et sucrés. Lors de mon retour au camping je croise Guilaine qui va rejoindre sa sœur.
C’est pas croyable toutes les fois où l’on s’est croisé depuis notre première rencontre du coté de Pors Scaff il y a trois semaines, toujours avec le même plaisir, moments allègres et guillerets. Son voyage s’arrête dans deux jours, on se verra du côté du Valandré
Bonne route mon amie.
Ce soir je mange un chili con carné (en boîte) plutôt bon pour le randonneur affamé que je suis, décidément je fais des découvertes pendant mon périple.