Saint-Quay-Portrieux Paimpol

GR34 de Saint-Quay-Portrieux à Paimpol

Étape 17 (3 mai)

logo carteDistance : 34 km

sablier1Durée : 9h45

deniv plusDénivelé positif : 990m

deniv moins Dénivelé négatif : 1020m

logo carteDistance : 351 km

sablier1Durée : 104h45

deniv plusDénivelé positif : 6330m

deniv moins Dénivelé négatif : 6740m

 

Avant Paimpol, 1000m D+ dans les falaises de Plouha.

Aujourd’hui dans la bataille du, s’il en reste un ce sera moi, le soleil est KO debout contre la brume qui remporte le match.

Bien qu’après Saint-Quay-Portrieux une longue étape m’attend jusqu’à Paimpol, je prends le temps de papoter avec mes hôtes du camping, père et fils, qui me parlent de la belle aventure de ce lieu initiée par la grand mère du gérant actuel (toujours épaulé par ses parents). C’est toujours un immense plaisir de replonger dans ce qu’était quotidien des gens au travers de témoignages de personnes l’ayant vécu, surtout quand des étoiles brillent dans leurs yeux quand ils en parlent.

Je retrouve le GR34 tout proche du littoral que s’en est un bonheur ineffable, c’est juste dommage que le ciel soit si gris. Le plaisir de randonner sur le sentier des douaniers ne me quitte par pour autant, il ne passe pas beaucoup de jours où je ne me dis pas que je suis bien chanceux voire privilégié de me trouver là.

Un peu plus au nord de Saint-Quay-Portrieux, après la Pointe du Bec de Vir où par beau temps la vue doit être magnifique, le GR34 s’engage le long des falaises de Plouha, les plus hautes de Bretagne, les guides annoncent une distance de14 kilomètres. Les falaises de Plouha culminent à 1040 décimètres au dessus du niveau de la mer. Le point d’orgue est sans conteste la Pointe de Plouha, l’endroit le plus élevé de cette côte rocheuse.

Pour l’heure le sentier joue au yoyo, il se plait à monter et descendre sans interruption, ici le long d’une plage pour s’élever vers les hauteurs à son autre extrémité, vers des volées d’escaliers dont je ne vois pas le bout, mais qui une fois franchis m’offrent des point de vue qui récompensent tous mes efforts.

Encore une fois, je me dis qu’il faudra que je puisse revoir ces paysages sous une lumière généreuse qui révèlera toutes les facettes de cette portion du sentier des douaniers, de prendre le temps de tourner autour des maisons des douaniers qui jalonnent la côte, ou pousser un peu plus loin sur les pointes qui s’enfoncent dans la mer et poser une serviette sur ces plages qui ont l’air si accueillantes.

Aujourd’hui le GR34 est sauvage, je marche tout seul sur la lande, traverse quelques futaies, franchit plusieurs pointes ou longe régulièrement les formes rectilignes de parcelles cultivées. L’écho du ressac, comme mille petites musiques m’accompagne et rythme mon itinéraire sur ces hauteurs. Comme souvent le chemin des douaniers emprunte aussi des portions de routes bitumées, mais aujourd’hui je m’en accommode sans soucis.

Il y a aussi ces loongues volées d’escaliers qui dévalent la falaise avec leur petite sœur sur le coteau d’en face, heureusement une fois arrivé au bas l’effort à fournir n’est plus le même car il faut maintenant grimper.

GR34 de Saint-Quay-Portrieux à Paimpol. Escalier dans les falaises de Plouha

 

GR34 de Saint-Quay-Portrieux à Paimpol. Escaliers dans les falaises de Plouha

Par moment le sentier est tellement cabossé que je dois me concentrer sur où je vais poser mon prochain pas car avoir la tête dans les nuages est le chemin le plus sûr pour se fouler une cheville.

Comme souvent en Bretagne il y a toujours un moment dans la journée où de ciel revêt son habit bleu, ce fût à une heure ou deux de mon arrivée au camping situé quelques kilomètres avant Paimpol. Sous le soleil, tout est plus beau, plus dense surtout dans la lumière de la fin d’après midi, les contours de la côte sont plus précis et les kilomètres passent plus vite.

J’ai pu ainsi apprécier de voir encore de belles plages et des paysages colorés par le jaune de l’ajonc. Mais passé l’Abbaye de Beauport, dont le domaine et le monastère ont été acquis par le Conservatoire du Littoral en 1992, j’étais quand même content d’arriver au camping municipal de Cruckin un peu avant Paimpol.
Encore un endroit bien sympa qui sait accueillir les randonneurs.

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