Paimpol l’Arcouest

GR34 de Paimpol à la Pointe de l'Arcouest. rhododendrons fleuris.

Étape 18 (4 mai)

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDistance : 19 km

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDurée : 7h00

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDénivelé positif : 250m

arcouest,bréhat,pointe de Guiben Dénivelé négatif : 260m

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDistance : 370 km

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDurée : 111h45

arcouest,bréhat,pointe de GuibenDénivelé positif : 6590m

arcouest,bréhat,pointe de Guiben Dénivelé négatif : 6990m

Pointe de l’Arcouest, étape fleurie

ArcouestComme hier, le départ du camping se fait par dans la grisaille du matin. Mais rapidement le soleil montre des signes de vigueur et j’ai bien vite quitté la polaire pour m’élancer en tee-shirt sur le GR34 vers la Pointe de l’Arcouest.

 

Avant d’arriver à Paimpol, je passe devant le moulin de Poulafret pour me diriger vers la très belle pointe de Guiben recouverte de cyprès aux troncs impressionnants. Le sentier borde le rivage de la mer qui clapote paisiblement, je marche sur un sol recouvert d’un tapis d’aiguilles, souple sous les pieds, des montées et descentes en pente douce empruntées par des joggers agrémentent cette balade idyllique.

Du fait de la position géographique de cette pointe à l’entrée de la baie de Paimpol, on y retrouve un coutumier corps de garde. Le lieu offrirait même de très beaux endroits de bivouac pour y planter une tente (totalement forbidden comme l’indiquent moult panneaux).

Au sortir de ce lieux si charmant, je me mélange un peu les pinceaux et je suis un chemin parallèle bordé d’arbres qui m’empêche de profiter de la vue sur la mer (que je retrouverai très vite). Passé une ou deux pointes et plages et de vastes champs cultivés sur ma gauche je rejoins tranquillement Paimpol. A l’approche des villes le sentier se fait plus urbain offrant même plus de commodités, tables de pique nique plus nombreuses et souvent un sol plus égal.

J’arrive dans Paimpol par le port aux couleurs pimpantes, endroit très agréable et accueillant. Ici tout rappelle le passé des terre-neuvas, ces marins qui partaient plusieurs mois pêcher la morue au Canada ou en Islande et dont les équipages revenaient toujours plus réduits tant le tribu à payer en vie humaines était important. Je profite de l’endroit pour siroter un café sur l’une des nombreuses terrasses qui bordent les quais avant de m’en retourner sur le chemin des douaniers. 

La sortie de Paimpol est plutôt rapide, très vite le bruit des ouvriers des chantiers navals réparant les bateaux se fait plus sourd et le sentier bordé d’une haie de très beaux chênes, dont les branches descendent très bas vers la mer, reprend ses droits.

La traversée des villages et hameaux à partir de Kerroc’h est pure gourmandise. Belles maisons de pierres toutes fleuries de glycines, de rhododendrons mauves, blancs, de lilas odorants, de capucines bordant la route, des fleurs à foison un peu partout, il doit sûrement y avoir un micro climat. Passé Ploubazlanec à Pors Even j’ai une vue sur la petite l’île Saint-Riom.

Ici point de barrières hérissées revendiquant la propriété privée mais des haies de fleurs des buissons artistement disposés séparent le jardin des maisons du domaine public. Tout semble calme il règne une atmosphère sereine avant le rush de l’été me confirmera une petite dame du coin avec qui je fais un brin de causette.

Sur Bréhat, il n’y a pas de camping ouvert avant le 1er juin, c’est dommage j’aurais bien aimé séjourner une journée ici. du coup je je ferai l’aller et retour demain.

Ce soir je dors au camping Panorama du Rohou sur cette belle pointe de l’Arcouest, juste en face de l’Île de Bréhat. D’où je suis j’ai une vue plongeante sur le port et je vois les incessantes rotations des bateaux qui transportent des flots de passagers. Je suis surpris car je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde, c’était sans compter la période de vacances des parisiens de la zone C.

Les vitres des maisons hautes de Bréhat accrochent les derniers rayons du soleil couchant, les bateaux sont bercés par le clapotis des vagues nonchalantes, les lampadaires éclairent le tour de l’île et le jour s’estompe tout doucement dans la nuit bretonne.

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