Repos à Loctudy

Tour de Bretagne apr le GR34 sur le sentier des douaniers. Repos forcé à Loctudy

Je laisse le temps au temps lors de mon repos à Loctudy

Me voici quasi immobilisé, le mot convient bien, tellement marcher me créée des élancements. Même la nuit, si je change de position, mes adducteurs se mutinent douloureusement. Les premiers jours de repos à Loctudy sont donc consacrés à une relâche totale et à la recherche d’une solution de guérison.

Je contacte un étiopathe  à Quimper qui me propose un rendez assez rapidement, j’espérais repartir au bout de deux – trois ou quatre jours, mais plus le temps passe, plus le doute s’insinue. A partir du troisième jour, nous faisons  des petites marches de quelques centaines de mètres juste de quoi ne pas réveiller les douleurs.

Chaque jours un peu plus, le temps n’est pas génial, je me dis que si j’avais continué à randonner sur le GR34, je me serais pris quelques rincées. On se console comme on peut… Toutefois, même si les nuits restent encore un peu compliquées, les distances de sorties quotidiennes s’allongent régulièrement durant cette période de repos à Loctudy.

Je suis allé à Quimper chez l’étiopathe, en Franche-Comté l’étiopathe qui me remet en ordre de marche me fait craquer certaines vertèbres, ici le praticien procède par pressions successives un peu partout, en insistant sur la région du ventre. La séance dure 45mn, ce qui est conséquent, il confirme l’inflammation marquée de mes adducteurs droits.

Quand je ressors je me sens tout flapi, idéalement je devrais revenir dans une dizaines de jours pour une deuxième séance, je ne prends pas d’engagement car j’espère repartir avant.

Repos à LoctudyLes jours s’égrainent doucement entre promenades de plus en plus longues et de réveils nocturnes plus espacés, le travail de l’étiopathe semble porter ses fruits.

Avec les thérapies dites douces, ce n’est jamais radical, on ne ressort pas du cabinet en jetant la canne dans le premier conteneur. Mais au fil des jours les douleurs s’estompent depuis quelques nuits je ne me réveille plus, un sentiment de soulagement et d’optimisme s’instille en moi et je songe sérieusement à reprendre l’aventure du sentier douanier, le GR34 me manque, ce repos à loctudy semble tirer à sa fin.

Colette me propose de m’accompagner pendant une semaine, moi sur le GR34, elle à l’intendance me déposant au début de chaque étape et me récupérant le soir après ma balade du jour sur le sentier des douaniers. Pas de gros sac à porter, juste un petit 20 litres pour l’eau, le repas du jour et quelques babioles.

Nous partirons de Concarneau pour entamer cette seconde partie de mon tour de Bretagne sur le GR34, nous passerons la nuit à l’auberge de jeunesse située tout près de la ville close dans un ancien Abri de marins. Cette troisième nuit dans le réseau de l’ Association Départementale des Auberges de Jeunesse du Finistère me fera bénéficier d’une quatrième nuit offerte (ainsi que le petit déjeuner).

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