du Tour Du Parc Damgan

Étape 73 (13 juillet)

Tour Du Parc Damgan

Il est des étapes comme ça que l’on parcourt pour ajouter des kilomètres au compteur. Pourtant ça avait bien commencé comme la la traversée du joli petit village de Tissac.
Mais le tracé emprunte beaucoup de routes sans vraiment d’espaces dédiés aux marcheurs, les automobilistes ne sont pas toujours partageur… Il y a bien des panneaux « Partageons la route » mais à part servir de tuteur aux mauvaises herbes, ils n’ont pas grande utilité…

Pour cette randonnée Tour Du Parc Damgan, le GR34 monte très haut et reprend une partie de ma journée du 10 juillet pour rejoindre Surzur. Je vais emprunter une autre voie par la vélo-route V45 qui est l’itinéraire cycliste et qui passe plus bas, l’inconvénient est que la suite sera essentiellement sur du bitume jusqu’à Surzur dont une partie de deux kilomètres sur une route départementale très fréquentée. Ma journée continue sous un soleil ardent le long des routes, parfois sur des chemins bien plus agréables entre cultures et bocages ombragés.

Sur le trajet des travaux sont signalés sur la vélo-route V45, cyclistes et randonneurs sont invités à suivre un itinéraire de déviation. C’est la veille du14 juillet, il fait chaud et je pense que personne ne peut travailler sous une chaleur pareille, je fais fi des avertissements et m’engage sur le chemin fermé à la circulation, c’est mon coté rebelle :-P.
De toute façon un berger m’a dit un jour 

Ce qu’il y a de bien quand on est à pied, c’est qu’on va partout.

Encore faut-il faire les bons choix… Malgré la chaleur de ce 13 juillet, il y a bien des gens qui travaillent sur la V45 et c’est plutôt conséquent, des gros engins de chantier ont élevé des tas de terre bloquant tout accès au sentier.

J’opte pour un passage à travers champs sur la droite, mauvais choix car je ne peux pas rejoindre la V45 que j’aperçois derrière une double barrière de barbelés et un enchevêtrement d’arbres couverts d’épines acérées au bord d’un talus que je ne peux pas franchir. Je continue plus loin dans des champs où paissent des vaches, je laisse prudemment une bonne distance entre nous. Pour finir après une bonne châtaigne sur un fil que je croyais débranché, je rampe sous des clôtures en jetant mon sac de l’autre coté.

L’autre option au niveau des travaux, le passage à gauche le long du champ de maïs eût été un choix plus judicieux. Par la suite je vois le beau travail déjà réalisé sur la V45 qui combine itinéraire vélo et chemin de randonnée, de la vraiment belle ouvrage.

À Ambon je me mets en quête d’un camping pour ce soir. Il me faut passer plusieurs appels, entre les campings hors de prix et ceux qui affichent complet, il n’y a pas beaucoup de choix. Je trouve à Damgan une dernière place qui sera donnée au premier arrivé… Du coup je force la cadence et file directement au camping Célimène pour y monter rapidement ma tente entre deux mobilhomes, j’ai même droit à un tarif randonneur, 10€ pour la nuit.

L’avantage est que je peux partir allégé pour finir le tour de la pointe, le début par le nord n’est pas génial, je passe au milieu des habitations et d’entrepôts d’ostréiculteurs, la suite est plus agréable et je termine en suivant la promenade de l’océan qui longe la belle et longue plage de Damgan peuplée de vacanciers sur la bande de sable que laisse la marée montante. Après cette belle étape de quarante kilomètres Tour Du Parc  Damgan, je retourne au camping pour finir mon installation, mes voisins du jour bien sympathiques m’invitent à boire une bière bien fraîche, que j’accepte sans retenue.

Sur le trajet du tour de la pointe je suis passé à côté d’un vaste camping à la ferme avec plein de places libres et bon marché (aire naturelle le Cosquer).
Ce soir c’est feux d’artifice dans toute la France et à Damgan aussi, mes bouchons d’oreilles sont en place.