Camoël Pen-Bé

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Étape 75 (15 juillet)

logo carteDistance : 31 km

sablier1Durée : 6h00

deniv plusDénivelé positif : 120m

deniv moins Dénivelé négatif : 140m

logo carteDistance : 1864 km

sablier1Durée : 579h40

deniv plusDénivelé positif : 120m

deniv moins Dénivelé négatif : 140m

GR34 Camoel Pen-Bé

GR34 Camoel Pen-Bé. Randonnée sur le GR34 entre Camoël et Pen-Bé

15 juillet Camoel Pen-Bé

Peu de temps après la sortie du camping de Camoël le GR34 suit la route départementale qui est très fréquentée, sur la carte on a l’impression d’être au plus près de la rive opposée de la Vilaine mais en fait je passe devant des hangars de conchyliculture, devant des haies poussives, gazées par les fumées des pots d’échappement, la route n’est pas très large heureusement les accotements sont praticables pour un randonneur.

Au niveau de Pénestin ça s’arrange grandement, mettant du beau dans cette étape Camoel Pen-Bé. Sous la chaleur le bord de mer est plus accueillant, la plage de Men Armor puis la plage de Camaret, augurent une belle et riche journée de promenade dans le Morbihan finissant. Les températures grimpent vite en ce début d’été, de temps en temps une haie de prunelliers (ou épinettes) me procure une ombre chétive toujours bonne à prendre.

Je passe au dessus de la plage de la mine d’or où il y a bien eu une exploitation de paillettes d’or à ciel ouvert au XIXème siècle. La falaise découpée, aux à pic d’une quinzaine de mètres avec ses teintes cuivrées est impressionnante de beauté orangée. L’ocre des falaises s’étire en dégradés strate après strate vers la plage de sable fin sur lequel la marée languide jette une frise d’écume nonchalante.

Peu après la plage de la Mine d’or, une nouvelle fois je continue sur le bord de mer, itinéraire bien plus stable que les passages de sable sur le sentier plus haut. C’est agréable et le sable humide apporte un peu de fraîcheur sous mes chaussures. L’estran est immense, on ne voit même pas la mer, des enfants jouent dans des poches d’eau retenues par quelques cavités. La marée doit remonter à la vitesse grand V tellement c’est plat.

Remontant vers le GR34 au bout de la plage du Poudrantais, je fais un bout de chemin avec une jeune dame qui souhaite randonner quelques jours et qui me pose plein de questions sur l’équipement à prévoir, l’hébergement, les difficultés de la marche (aucune), le soleil, la pluie (là je ne peux pas lui dire grand chose), arrivée à son coin de plage nous nous quittons sur le haut de la falaise, elle vers son bain matinal sur la plage de Loscolo, moi retrouvant le poids de mon sac à dos et mes pieds comprimés dans les baskets.

Mais les paysages de cette partie du sentier des douaniers n’en demeurent pas moins radieux, les plages se déploient les unes après les autres toujours avec ces chaudes couleurs dans les tons orangés, je m’arrête au dessus de la plage de Goulumer pour me remplir tous les sens de la beauté du lieu.

S’en suis la belle plage des Îles ainsi nommé car elle fait face à trois iles (île du Bechet, île d’aloès et île Bacchus), au niveau de la pointe du Bile je redescends vers la mer pour longer la plage de Kerandré avant de passer une petite pointe pour suivre la longue plage de Pont-Mahé qui m’amènera après encore quelques centaines de mètres vers Pen Bé fin de mon étape du jour.

Peu avant mon arrivée à Pen-Bé je suis passé en Loire-Atlantique étant sur le sentier des douaniers, je n’ai pas vu de panneau, c’est Maryvonne du camping de la ferme qui m’informera. C’est le dernier département que je traverse, je pense faire le reste jusqu’à Saint-Nazaire, soit environ 125km, en trois étapes pour finir plus vite car la chaleur semble s’installer durablement.

De nouveau ma montre s’est mis en mode « fait trop chaud pour travailler » et n’a pas enregistré une portion de ma promenade du jour entre la plage du Maresclé et la plage du Palandrin peu après la pointe du Bile.

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