Piriac-Sur-Mer Le Pouligen

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Table des matières

Étape 77 (17 juillet)

logo carteDistance : 52 km

sablier1Durée : 11h00

deniv plusDénivelé positif : 190m

deniv moins Dénivelé négatif : 200m

logo carteDistance : 1956 km

sablier1Durée : 618h15

deniv plusDénivelé positif : 23530m

deniv moins Dénivelé négatif : 26860m

Piriac-Sur-Mer Le Pouligen la Turballe Batz-sur-Mer Le Croisic

GR34 - Piriac-Sur-Mer Le Pouligen par La Turballe Batz-sur-Mer et  Le Croisic en longeant les marais salants de Guérande. Avant dernière étape de mon tour de Bretagne par le sentier des douaniers du Mont Saint Michel à Saint Nazaire

17 juillet 2022 – de Piriac-Sur-Mer vers Le Pouligen

A l’espace cuisine du camping du Razay, je prépare mon café matinal accompagné de l’excellent pain acheté hier à Saint-Molf, je n’ai que ma tasse à remballer, ça va plus vite à 7h00 je suis déjà sur la route, aujourd’hui grande étape au programme et température élevées annoncées.

Je me rendrai au camping municipal du Pouligen en premier pour être sûr d’avoir une place, des fois en fin de journée c’est complet, puis je ferai le tour par Le Croisic en mode léger. 

Par la route je traverse La Turballe  en longeant le joli port, déjà bien animé où se côtoient les bateaux de croisière, de pêche, de plaisance. Puis je continue sur la grande, très grande plage, encore disponible pour les pêcheurs, pour une chouette balade au ras des flots paisibles dans la fraicheur du matin, environné par la belle lumière de cette matinée d’été.

Au bout de la longue plage de La Turballe j’arrive à la pointe de Pen-Bron qui fait face au Croisic à peine à quelques centaines de mètres. Les abords de la pointe de Pen Bron sont occupés par une multitude de bâtiments d’une ancienne conserverie et à l’extrémité le Centre marin, désormais fermé, ici étaient soignés des enfants atteints de tuberculose et de poliomyélite. Sur l’autre versant de la pointe, sous le couvert d’une forêt de pins le chemin des douaniers repart vers Guérande.

Après une route à peine fréquentée au milieu des marais salants de Guérande où œuvrent des paludiers aux gestes lents et précis, commence un long périple au bord de route envahie de voitures et camions surtout au niveau de Saillé, en même temps il y que deux voies pour rejoindre Le Pouligen, parfois un à côté est « aménagé » parfois non. C’est avec soulagement que j’entre dans Le Pouligen avec ses trottoirs sécurisants.

Je galère un peu pour trouver l’entrée du camping, où j’installe rapidement ma tente (pour la dernière fois avant Saint-Nazaire).

J’ai parcouru 26km en un peu moins de 6h00, je continue mon étape avec une bouteille d’eau comme bagage. Je m’arrête manger un morceau et file terminer l’étape du jour. Direction Le Croisic par Batz sur Mer. La partie nord qui fait face à la Turballe est très commerçante, sans être déplaisante.

Au niveau de la baie de Castouillet,  le spectacle commence plages, criques petites et grandes peuplées ou quasi désertes se succèdent sur des kilomètres, un endroit à la fois touristique et où l’on peut se blottir dans une petite crique encadrée par des rochers qui s’élèvent de chaque côté, donnant des airs de côte sauvage à cette partie de la presqu’île.

La lumière de cette fin d’après-midi apporte des teintes chaudes sur le bord de mer rendant l’atmosphère plus douce.  Encore une fois je me suis planté sur la distance à parcourir, il me faudra marcher une dizaine de kilomètres en plus des 40 prévus. Je dois remplir régulièrement ma bouteille d’eau, je repasse en dessous de Batz Sur Mer pour rejoindre le Pouligen par le sud et les rues au milieu de la ville.

L’arrivée au camping est un soulagement, aujourd’hui j’ai du faire l’une de mes plus longue étape sur le GR34, je tombe les baskets pour libérer mes pieds compressés. Il faut que j’installe encore mon couchage, que je me douche et mange un peu de semoule. C’est ma dernière nuit de camping avant Saint-Nazaire, je repense au nombre de fois où j’ai dit que le but mon périple était le pont de Saint-Nazaire en croisant les doigts pour qu’il ne m’arrive pas de pépins qui m’obligeraient d’écourter mon voyage.

Et me voici à quelques kilomètres du but rêvé, j’aurai marché sur le GR34 Du Mont-saint-Michel à Saint-Nazaire en 3 mois, à part ma tendinite aux adducteurs qui m’a immobilisé quelques jour à loctudy j’ai pu gérer mes petits bobos, la fatigue et même quelques moments de lassitude.

Heureusement je suis claqué, je n’ai pas le temps de gamberger et je m’endors assez vite…  

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