Port du Pouldu Lorient

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Étape 60 (30 juin)

logo carteDistance : 35 km

sablier1Durée : 8h00

deniv plusDénivelé positif : 300m

deniv moins Dénivelé négatif : 320m

logo carteDistance : 1371 km

sablier1Durée : 486h30

deniv plusDénivelé positif : 20710m

deniv moins Dénivelé négatif : 22840m

Port du Pouldu Lorient (Fort bloqué Larmor plage…)

Dire qu’hier j’avais pensé prendre un bac pour traverser la Laïta. Aujourd’hui il n’en est plus question, je ferai ma dernière étape dans le Finistère en marchant.

Et j’ai bien fait, tellement le sentier le long de la Laîta est plaisant avec ses petits recoins pareils à des petites anses où la rivière s’étale lascivement. Les bateaux de plaisance qui remontent jusqu’au port de Porsmoric pour y trouver une amarre forment une traine d’embarcations au milieu de la Laïta.

Au pont Saint Maurice je retrouve la départementale et ses voitures qui filent  sans trop se préoccuper des piétons. C’est ici à l’extrémité du pont Saint Maurice que j’aborde le Morbihan, quatrième département breton de mon périple sur le sentier des douaniers tout autour de l’accueillante Bretagne.

GR34. Port du Pouldu Lorient, quai de la LaïtaJe retrouve rapidement le GR34 qui s’en retourne vers les rives de la Laïta pour me mener vers le bucolique moulin à marée de Beg Nénez, construit en 1770 sur la commune de Guidel, le Moulin de Beg-Nénez a cessé de fonctionner en 1934.
En suivant tranquillement le sentier je me retrouve sur le quai de la Laïta en face du port du Pouldu encore tout heureux de n’avoir pas fait la traversée en bateau.

Après le couvert des arbres j’aborde Guidel Plage, comme entrée en matière dans le Morbihan il y a mieux, de plus le GR34 s’éloigne des côtes pour passer par des lotissements, des espaces de jeux pour enfants, des prés, des champs. Par endroits les indications du GR34 sont recouvertes de peinture grise, heureusement que j’ai la trace sur mon téléphone.

Bizarrement la mer n’est pas loin mais le sentier semble éviter cette option, je me demande si je ne n’aurais pas meilleur temps de me diriger vers la plage et de la suivre car ici je me sens au milieu de nulle part, peut-être qu’il n’y a pas de chemin possible le long de la mer. Je longe la réserve naturelle des étangs du petit et du grand Loc’h avant d’arriver près du Fort du loch. Le fort est massif et semble imprenable tout entouré de son mur d’enceinte assez impressionnant, pour accéder à l’intérieur il faut passer par un pont-levis, mais aujourd’hui tout est clos.

Un peu avant Fort bloqué, au niveau de la plage de Pen er Malo, enfin le sentier redevient côtier, je passe entre le terrain de golf de Ploemeur et la plage des Kaokins. Le GR34 oscille entre bords de mer naturels presque sauvages ou se nichent de belles plages et des villes et ports qui jalonnent la côte.

Au port du Courégant je me sens attiré par un magasin de spécialités bretonnes, ça tombe bien depuis quelques kilomètres je salive intérieurement à l’idée de me manger une part de far, grande sera ma déception, il y a bien des biscuits et autres sucreries mais point de gâteaux frais. En fait je finirai ma journée sans manger la moindre miette de far.

Le port suivant est le port de Kerroc’h, appelé aussi Port-Blanc, ancien port de pêcheurs, en 2017 dans le cadre du projet « windmorbihan » un capteur de vent est installé sur le phare. On peut voir les relevés en temps réel sur le site windmorbihan.com.

Au loin les maisons blanches de l’île de Groix accrochent les rayons de soleil, l’île est maintenant bien visible. Passé la pointe et les plages du Pérello, me voici au port de Lomener, autrefois une activité maritime très soutenue animait les lieux, mais c’était il y a bien longtemps, aujourd’hui le port de Lomener est une escale pittoresque très prisée et appréciée par ses visiteurs. Le Gr34 n’en fini plus de longer des plages dorées sous la belle lumière de l’été naissant.

Après la grande plage de Kerguelen, de Locqueltas à de Larmor-plage, l’urbanisation se fait plus dense. Le sentier quitte le bord de mer et traverse des zones boisées ou parfois pavillonnaires dans Larmor-Plage. Encore une fois toutes les indications blanches et rouges sont recouvertes de peinture et sont remplacées par un « marquage maison » auquel je ne comprends rien. Je suis la trace sur mon smartphone à l’aide de mon appli Locus-Map. Par la suite je m’habitue et réinterprète le marquage grisé, devinant l’orientation des flèches ou des croix. C’est étrange il doit y avoir de la friture entre la ffrandonnée et les municipalités du coin.

Je rejoins le bord de mer juste en face de la cité de la voile Eric Tabarly de Lorient (dont j’ai beaucoup aimé la visite faite il y a quelques années).

Encore un petit kilomètre et Colette me récupérera une dernière fois aux portes de Lorient à la fin de mon étape du jour longue de 35km.

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