Pléhérel Erquy Saint-Pabu

En direction d'Erquy

Étape 11 (27 avril)

Distance : 29 km

Durée : 8h15

Dénivelé positif : 510m

Dénivelé négatif : 520m

Distance : 226 km

Durée : 67h55

Dénivelé positif : 3440m

Dénivelé négatif : 3750m

Jusqu’au Cap d’Erquy, longe route.

(non non il ne manque pas un u). 

Au départ du camping j’ai baguenaudé sur le bord des falaises. Le soleil matinal enluminait tant la lande fleurie que les roches du bord de mer, la lumière encore basse semblait unir végétal et minéral pour former une toile qu’aurait figé un peintre ébloui par ce paysage de rêve.

 La suite fut moins visuelle, un long détour par la route pour éviter la carrière de Fréhel, puis un petit bout de GR pour à nouveau retrouver une portion bitumée qui côtoyait la belle plage de Sables d’Or les Pins. La suite du sentier des douaniers passe par le marais des Salines et continue sur la route jusqu’à la plage de Saint-Michel puis la plage de Lanruen.

au cap d'ErquyIl a fallu attendre la plage du Guen qui précède le cap d’Erquy pour faire quelques kilomètres en pleine nature. Même si le chemin est plutôt « caillasse » la vue de la mer depuis le tapis de genêts dorés est toujours un régal.

Je me suis bien fait chambardé par les bourrasques de vent venant du large, au loin j’aperçois la pointe de Pléneuf-Val-André et bien plus loin les contours de la baie de Saint-Brieuc que je foulerai dans quelques jours..

Le chemin côtier serpente le long de la falaise vers son extrémité il devient un sentier pédagogique qui longe d’anciennes carrières. L’exploitation de ces carrières dès le Moyen Age a permis la construction des églises d’Erquy, de Pléneuf et Pléboulle.  Par la suite l’exploitation artisanale des carrières d’Erquy  continuera à partir du 18e siècle à fournir les matériaux pour construire routes et surtout une bonne partie des bâtiments en grès rose d’Erquy. Aujourd’hui il n’y a plus de carrière en activité.

Le sentier pédagogique prend fin peu après le lac bleu où il faut descendre pas mal d’escaliers pour arriver sur le port d’Erquy.

En ville j’ai trouvé un Carrefour Contact et me suis chargé d’au moins 2 kg de nourriture diverses et variées (bon ça tourne toujours autour du saucisson pâté sardines). Mais aujourd’hui pour la première fois j’ai pris un bout de fromage des radis des crêpes et un paquet de Snickers (des fois qu’on vienne à manquer). Il me restait encore quelques km à marcher mais la perspective d’un bœuf bourguignon -William Saurin-  fraichement acheté  m’a donné des ailes. Il a quand même fallu grimper la pointe de Caroual, là où logeait une bonne partie des carriers qui œuvraient dans les différentes carrières des environs.

Heureuses les personnes qui vivent ici au bord de mer où les immenses plages sont idylliques où l’air est vivifiant à respirer où d’un pas l’on peu faire trempette au milieu des vagues remuantes.

Après les belles plages d’Erquy et de Caroual, j’arrive au camping de la Vallée un peu à l’écart du GR34.

La campagne à 1km de la mer, l’accueil encore une fois est super agréable, il y a la possibilité de se ravitailler en épicerie et commander du pain. J’ai même acheté un œuf pondu par les poules du propriétaire. Je l’ai glissé dans ma poche, une fois le montage de la tente et la préparation du repas terminée, j’ai ressorti mon œuf et l’ai  tapé sur une pierre pour pouvoir enlever la coquille, surprise il n’était pas cuit comme je le pensait, dire que je l’ai gardé une bonne demi-heure dans la poche de mon pantalon pendant que je m’installais…

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